On peut penser la supervision et ses objectifs de différentes façons. Cependant, malgré cette pluralité, à mes yeux, elle doit apporter un bénéfice aussi bien aux personnes que vous accompagnez qu'à vous-même.
Une supervision qui fonctionne permet de :
- développer la réflexivité et la prise de recul
- penser la relation thérapeutique, les résonances, les mouvements contre-transférentiels
- réfléchir au contexte dans lequel se déroule la thérapie et ce que cela implique sur la relation, sur ce qui s'y dit et s'y joue
- mieux comprendre les problématiques des patient·e·s afin d'élaborer un fil rouge dans les suivis tout en gardant de la souplesse
- explorer des éléments théoriques et des pistes d'interventions nouvelles.
Si la supervision donne l'occasion d'améliorer sa pratique au bénéfice des personnes reçues, elle permet également d'observer son travail non pas seulement sous l'angle de ses erreurs mais aussi sous celui de sa créativité et de ses compétences. Enfin, c'est l'occasion de prendre soin de soi au sens large afin de minimiser les risques de fatigue de compassion, de burn-out et de trauma vicariant.
Mes domaines d'expertise :
J'exerce comme psychologue en institution depuis 2008 et comme psychothérapeute en libéral depuis 2016. Pendant ces années j'ai particulièrement travaillé dans le domaine du psychotrauma, avec des personnes LGBTQI et/ou auprès de personnes ayant vécus des violences sexistes et sexuelles. Par ailleurs j'ai également une importante expérience en gérontologie, auprès de personnes vivant avec des maladies chroniques ainsi que de leur entourage.